En étroite collaboration avec les représentants des parents d'élèves, les élus, les enseignants et les forces de l'ordre, l'école élémentaire a, au fil des années, avancé de manière intelligente et raisonnée en ce qui concerne la sécurité aux abords de l'école. Volonté de tous et de chacun, les évolutions visibles en quinze ans ont entraîné une protection passive et active pour éviter l'accident. Malheureusement, le risque zéro n'existe pas mais comme une fonction mathématique, y tendre vers 0 quand x tend vers l'infini est possible. Encore faut-il que le dernier élément de ce puzzle sécurité routière s'emboîte. Mais on ne peut avoir le tout et son contraire. Il faut savoir ce que l'on veut. Ainsi route barrée, barrières le long du trottoir, policier municipal présent, passage piéton visible, rétrécissement de la voie et dos d'âne, tout l'attirail possible et imaginable y est. Il ne manque plus que l'usager et le stationnement de sa voiture. Les enfants doivent pouvoir circuler et rentrer chez eux en toute sérénité.

Une enfant a été renversée par une voiture mal garée qui reculait. Heureusement plus de peur que de mal. La présence de la maman  au côté de son enfant a permis une intervention rapide. Mais à travers ce fait, c'est le stationnement à la va-vite, à la n'importe comment qui a occasionné le problème.

Il faut savoir ce que l'on veut dans la vie. Récupérer son enfant tranquillement en se garant aux places des rues avoisinantes et de la place Silhol ou jouer au mac drive pressé.

Un adulte n'étant qu'un enfant vieux, j'ai conseillé au policier municipal de passer à la vitesse supérieure: celle de la sanction. Ainsi va la vie des élèves à l'école, il y a ceux qui comprennent et ceux qui ont besoin de le comprendre.

La vie d'un enfant vaut bien un P.V.   

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