Je voulais simplement vous dire merci.

Depuis trois ans, entre canicule et covid, jamais le hangar n'avait été à pareille fête. Certes, nous avons tout oublié, le temps d'un soir, les soucis, les tracas, le temps qui passe, le temps qui fuit à travers les enfants de l'école et de leur danse bariolée. 

Oui, la pluie du matin a lavé en ciel bleu azur, la magnifique soirée qu'un soleil couchant et rasant embrase. Puis, comme avant, sur un air de Mort Schuman qui revit, le brouhaha des enfants crie, les verres, en plastique, s'entrechoquent, les bouchons sautent, les va et vient du comptoir se percutent, la fumée des braises  s'élève et les plats se divisent. 

J'entends qu'on s'agite par ici et qu'on rit par là, qu'on refait le monde au temps d'avant, au temps d'antan, au temps jadis. 

Le temps d'un soir en ce réveillon de juin à six mois de Noël, la fête s'illumine sur les corps qui se trémoussent sous les lumières éblouissantes. 

La nuit fut courte mais ma mémoire se fige. L'année scolaire se termine et emporte avec elle, le sourire des enfants retrouvé, retrouvés.

Sans vous, tout cela n'aurait rien été. Un grand merci à tous les parents présents qui nous aidaient. Un grand merci à mes collègues.   

A lundi.