Brésil 1 Pays-Bas 3
27 nov. 2024Nous tenons à préciser que le contenu qui va suivre est légèrement romancé. Cependant, un peu de magie qui déborde dans les yeux des enfants suffit à nous rappeler que l'imaginaire fait du bien au réel.
Ce mardi 26 novembre a eu lieu la finale de la Coupe du monde de football dans la cour de l'école élémentaire d'Aubord entre le Brésil et les Pays-Bas. Kylian LT, arbitre international ayant suivi les conseils prodigués de Pierluigi Collina ; d'ailleurs, ils ont les mêmes yeux ; a arbitré de main de maître la rencontre au sommet devant 100 000 personnes selon les enfants, 200 selon les syndicats et 3 selon la police.
Le coup d'envoi donné à 15 h 42, après la distribution des maillots, a montré l'engagement des équipes composées de garçons et de filles du CP jusqu'au CE2.
Au passage, nous tenons à indiquer le taux élevé de filles dans la liste des équipes de ce tournoi opposant les 5 meilleures nations du monde. Un petit clin d'œil à l'analyse statistique des intellectuels qui fracturent fille et garçon (voir l'étude faite à Strasbourg récemment).
Sans oublier les deux commentateurs de la rencontre, le duo infernal Thierry Rolland et Hervé Larqué. D'ailleurs, le micro HS a été remplacé par un plot cônique de la DDE. Il porte bien la voix et, de la salle des maîtres, on entend bien.
Revenons à nos moutons ou plutôt à la rencontre âprement disputée après un premier but de l'inarrêtable néerlandais Van Nahel Diapersie par un contrôle tout en finesse. Cependant, les Brésiliens, grâce à Noominho par une frappe imparable, dépoussière la lucarne adverse. 1 à 1 à la mi-temps. Un changement de gardien côté orange avec Mélynansen Di Rosen fait basculer la rencontre. Un deuxième but de Van Nahel bien servi par le Romain naturalisé Ave César et les oranges reprennent l'avantage. Dans les tribunes, une Ola se déclare. Pourtant, le feu follet, aîné de la fratrie, Minounhio Liamino adresse un tir surpuissant au ras du poteau, mais Mélynansen Di Rosen veille et effectue la parade qui dégoûte les adversaires. Se ruant à l'assaut, les Brésiliens tentent le tout pour le tout, mais rien n'y fait. Un contre-assassin de l'attaquant vedette qui crucifie le gardien. 3 à 1 sur le gong final que la sonnette de l'école rappelle.
Les Pays-Bas terrassent le géant brésilien en larmes, comme en demi-finale en 2014 à Rio de Janeiro contre l'Allemagne à cette époque. Le commentateur Thierry Rolland perd sa voix. Hervé Larqué félicite l'arbitre de la rencontre qui aura assuré l'ensemble du tournoi. Les joueurs se serrent la main.
Tout le monde en rang afin de se retrouver. La répétition de chorale aura calmé les esprits…
Pour ceux et celles qui auront lu jusqu'au bout cette histoire tout en riant, nous pouvons vous informer que vous avez gardé votre âme d'enfant. Rien d'anormal.