Droit au but.

La photo pourrait choquer les âmes sensibles mais à problème récurrent, vient la solution ultime. Trop d'erreurs de balistique avaient été signalés par les délégués de classe eux-mêmes et par celle dont le désarroi quotidien venait se plaindre lors du nettoyage des urinoirs dont les flaques d'à côté donnaient au lieu une odeur incrustée. 

En psychologie, on appelle cela une expérience psychologique sociale dont l'objet est de modifier le comportement des personnes en modifiant l'environnement afin d'agir sur le comportement de tous. 

L'objet en question concerne les garçons, même si ce sport attire de plus en plus de filles, en proposant des cages de foot et un ballon suspendu pour marquer un but dans le délestage urinaire.  

Bien entendu, et je vous épargne les détails graveleux, pousser le ballon dans les cages est soumis à des conditions spéciales que je ne peux décrire ici. 

Cependant, depuis ce lundi 28 novembre, il y flotte des odeurs de propreté que nous avions oubliées. 

Du côté de la fréquentation, les garçons pensent à se presser dès la cloche sonnée avant de taper dans le véritable ballon. 

Les demandes intempestives durant le temps de classe ont diminuées. Il faut avoir matière à pouvoir y jouer. 

Le système semble si efficace que la responsable propreté a mis en place le même moyen chez les adultes dans un bâtiment municipal pour les employés, hommes il va de soi,  qui s'emploient à se concentrer sur la cible. 

Est-ce l'effet Coupe du Monde qui aura donné le design à cette expérience ? Nul ne sait mais le résultat escompté  est au dessus de toutes les espérances.