Les lumières de sa demeure trahissent sa présence.

Les lumières de sa demeure trahissent sa présence.

Il suffit parfois d'un angle, d'une situation et d'une coïncidence pour qu'une histoire abracadabrantesque naisse, dont la logique implacable dépasse toute démonstration nécessaire. Mais pour cela, il suffit d'assembler les ingrédients indispensables:  

  • Placer un cycle escrime.

  • Ajouter un combat, le jeudi.

  • Des casques rouges et des casques bleus à la manière d'une opposition. 

  • Glisser un château d'eau ressemblant à un donjon en arrière-plan.

  • Partez à la nuit tombée et, levant les yeux au ciel, découvrez l'impensable: les fenestrons éclairés du château d'eau oubliés lors de l'intervention d'un service extérieur. 

  • Rajoutez, hélas, nous n'avons pas la preuve visuelle, mais des témoins par dizaine ainsi qu'une enseignante de jets par-dessus les remparts du château d'eau lors d'une récréation. 

  • Ayez parmi vous un noble et un chevalier.

Le combat est rude, surtout les jeudis.

Le combat est rude, surtout les jeudis.

Et nous obtenons un voyage dans le temps: 

En cet an de grâce 2024, le seigneur de la tour vient de reprendre place en sa demeure en haut de son donjon que les gens d'ici appellent "Château d'eau". Hélas, son retour en ses terres natales n’est guère du goût des nobles des villages voisins. 

Protégés par les siens et un certain chevalier répondant au nom de "Sans Terre" et qui est loin d'être gauche, mènent une farouche bataille au pied du rempart pour bouter hors du comté l'opposant au casque bleu, épaulé par le seigneur Philippe Comte, un vassal fidèle au royaume des "Aubords". Respectant les jours de la semaine, le combat a lieu tous les jeudis. Ce jour n'est pas le fruit du hasard. Jeudi vient du latin dies pour jour et Jovis pour Jupiter. Or Jupiter est le dieu des dieux chez les Latins maîtrisant la foudre... 

Le seigneur qui, désormais vit à demeure, s'éclaire, la nuit tombée, à la lueur de la bougie. Sa présence, trahie par les fenestrons de son édifice, se repère à plusieurs lieux à la ronde. Craintes non fondées d'une mutinerie par les siens, il a tenté par le jet de seaux au-dessus de son chemin de ronde de repousser les damoiseaux et damoiselles de son domaine à l'heure. Dame Sophie et Chevalier Thierry confirmeront ces dires. 

Combien de temps faudra-t-il pour repousser l'agresseur ? À la table ronde, où les décisions sont carrées, de la salle du conseil des maîtres des environs, il s'en va dire que fin janvier une partie d'échecs se joue. C'est le seigneur Comte qui en est l'instigateur. Une manœuvre de la tour qui prend garde !  Notre roi, seigneur du château, sera-t-il échec et mat ?  

A suivre...

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